Massacre de l’emploi
dans l’Education nationale
Le gouvernement annonce 11200 suppressions de postes dans l’éducation nationale pour la rentrée 2008.
Moins de profs, moins de surveillants, moins de remplaçants, moins d’enseignement notamment en langues et en arts plastiques dans les lycées et collèges en particulier, avec des
menaces sur les postes en maternelle, c’est une hécatombe pour l’emploi et une régression pédagogique et sociale inouïe que prépare Sarkozy et son gouvernement. Il entend également
se décharger du financement de l’enseignement de l’université et de la recherche en le confiant de plus en plus aux collectivités locales et à l’initiative privée des entreprises qui de
leur côté exigeront de piloter les contenus pour remodeler les formations universitaires et la recherche sur les seuls critères de la rentabilité capitaliste.
Au delà des milliers de suppressions de postes on est en face d’ une stratégie calculée et programmée par les idéologues de la droite et les milieux les
plus rétrogrades pour casser définitivement l’école publique, laïque et gratuite. C’est la remise en cause de décennies de luttes pour une école démocratique
au service de l’égalité des chances, permettant au plus grand nombre d’avoir accès à la l’éducation et à la culture. Leur objectif : consacrer le moins d’argent possible à l’éducation
nationale pour l’orienter vers l’enrichissement des capitalistes notamment en livrant la formation, l’éducation et la recherche aux affairistes et en faire des marchandises qui
rapporteraient de plus en plus de profits.
La solution passe par la riposte unie des parents, des jeunes, des personnels de l’éducation et de l’ensemble des salariés pour qu’éducation et formation
deviennent des priorités et des services assurés gratuitement à tous, tout le long de la vie. Le budget de l’Education nationale et de la recherche publique doit
impérativement être porté au minimum à 7% du PIB dans un pays aussi riche que le nôtre, mais pour cela il faut faire le contraire de ce qu’entreprend Sarkozy : il faut faire payer les grande
finance capitaliste dont les profits explosent.
C’est en portant cette exigence politique dans les luttes qu’on pourra gagner une véritable école de la réussite pour tous.