Biographie
Jean-Paul Legrand, marié et père de quatre enfants, est né le 18 novembre 1957 à Paris. Il est le fils de Fernande Kessas, comptable de profession et de Gaston Legrand, professeur de physique-chimie et travailleur indépendant dans la formation. Son grand-père paternel était maître d'armes dans l'armée de terre et décoré pour fait de Résistance à l'occupant et son grand-père maternel, ouvrier de l'aéronautique.
Après une petite enfance passée durant 6 années au Canada, il devient Creillois en 1962. Il suit sa scolarité dans les écoles Macé et Nerval, au collège Gabriel Havez, puis au Lycée Uhry de Creil où il est élu président des élèves et anime le cercle des jeunes communistes ainsi que le syndicat lycéen UNCAL.
Normalien en 1977, il devient instituteur et travaille au collège Jean-Jacques Rousseau de Creil ainsi que dans les écoles des quartiers de Creil. Adhérent du Groupe Français d'éducation Nouvelle et de l'Office central de la coopération à l'école, il y développe une pédagogie active et coopérative en direction des enfants des milieux populaires. Le ministre Jack Lang lui rend visite pour le féliciter d’une action entreprise avec ses élèves en arts plastiques avec le peintre argentin Nelson Blanco.
En 1983, il est élu conseiller municipal sur la liste d’union de la gauche conduite par Jean Anciant (PS) et est réélu en 1989. A la fin des années 80, syndicaliste enseignant, délégué du personnel, il est l’initiateur d’un appel départemental d’intellectuels contre la guerre en Irak.
En 1991, il devient collaborateur de député, rédacteur en chef d'une revue nationale sur l'éducation et la formation, "L'Ecole et la Nation". Il s’engage pour la défense de l’entreprise de montage automobile Chausson, celle de l’hippodrome de Chantilly ainsi que pour la sauvegarde du Centre Culturel des Jésuites "Les Fontaines" à Gouvieux.
On le retrouve sur de nombreux terrains d'actions citoyennes, défenseur des ouvriers des champignonnières de Gouvieux ou encore contre les saisies et les expulsions locatives organisant une manifestation de locataires lors de la venue du Ministre du logement à Creil. Il anime une association de chômeurs qui obtient l’attribution de primes de Noël.
En 1995, il devient directeur de cabinet du maire de Montataire. Il dirige le service communication et des relations publiques. Il est alors responsable du magazine municipal, du site internet et de la chaîne TV municipale infographique.
De 2000 à 2002, secrétaire de l’association Oise-Volga, il anime un projet de coopération culturelle réunissant des jeunes des écoles de musique de Creil et de Montataire qui interpréteront un opéra rock à l'espace culturel de Creil "la Faiencerie", partiront en tournée en Russie et accueilleront plus de cent jeunes russes dans les familles du bassin creillois. A cette occasion, il est l'invité de plusieurs entreprises et institutions de Saratov et Samara et il met en relation la chambre de commerce de l’Oise avec celle de Saratov dont il accueille le Directeur général à Creil. Se rendant cinq fois en Russie, il est également invité par l'Université de Saratov pour exposer lors d'un colloque sur le thème de la démocratie participative en France et il présente un cours devant les étudiants russes sur les institutions françaises.
Il prend une part active à l’organisation de rencontres sur les questions de la mondialisation organisées par la ville de Montataire.
En 2005 il se rend au Venezuela et découvre les événements qui s'y déroulent. Il épouse une citoyenne de ce pays en 2006.
En mars 2008, contre l'avis de la direction du PCF qui lui demandait de présenter une liste d'union avec le PS, il conduit aux municipales à Creil une liste intitulée "La Gauche" qui réalise à la surprise générale un score de 7,5% et obtient plus de 10% aux cantonales sur le canton de Creil-Sud . Il est élu au deuxième tour des municipales après avoir fait alliance avec le Parti socialiste à cette occasion. Le maire de Creil le désigne comme 4ème adjoint, délégué à l'urbanisme.
Il est chargé de l'urbanisme réglementaire sans être nommé responsable des opérations de rénovations urbaines que le maire délègue à d'autres élus. Il tient une permanence d'accueil des citoyens chaque semaine, ce qui lui permet de recevoir durant ce mandat environ 500 citoyens pour lesquels il intervient auprès du maire ou des pouvoirs publics.
En 2009, il se rend en Palestine dans les territoires occupés de Cisjordanie, apporte son soutien aux palestiniens et contribue à la coopération et au jumelage entre Creil et la camp de réfugiés de Qadura à Ramallah.
Il est élu fin 2009, Président de l'association ADEROISE (http://aderoise.over-blog.com). très impliqué dans l'économie fluviale, il développe un lobbying important en faveur du projet de canal Seine Nord Europe. Il est aussi l'un des principaux promoteurs du projet de port de plaisance fluvial de Creil.
Manifestant des divergences importantes avec le PCF dès 2009, et tout en sachant qu'il encourait une sanction il soutient la candidature du député dissident communiste de la Somme, Maxime Gremetz, à l'occasion des élections régionales. Il est immédiatement licencié de son poste de directeur de cabinet et de la communication de la ville de Montataire, poste qu'il occupait depuis plus de 15 ans. Il reprend alors son métier de professeur des écoles sur le plateau Rouher de Creil.
Ayant rompu avec le PCF mais se considérant toujours communiste, il ne rejoint aucune autre organisation politique tout en se réclamant "homme de gauche très ouvert à la diversité des opinions". Il élargit alors le cercle de ses connaissances en particulier en direction du monde économique, des entrepreneurs de Picardie et de la région parisienne. Il participe à des colloques et séminaires sur la conception universelle, le lobbying, l'intelligence économique et l'innovation et noue des contacts avec de nombreux professionnels. Ils est invité dans des conférences à exposer sur les thèmes de l'économie fluviale, du développement territorial.
A la suite du conseil municipal du 25 mars 2013 particulièrement perturbé par des affrontements entre élus de la majorité et de l'opposition, il se désolidarise de l'attitude menaçante d'un maire-adjoint soutenu par le maire. Il prend alors ses distances avec le maire avec qui il se désolidarise totalement lors du débat sur la réforme des rythmes scolaires. Il annonce en juin 2013 qu'il présentera une liste pour les élections municipales de 2014 qui regroupera des citoyens de sensibilité progressistes et déclare qu'il ne composera pas avec le maire socialiste sortant, mettant en cause sa gestion polémique du conseil municipal et l'incapacité des partis politiques à apporter des solutions au développement de la ville et du territoire.
Il s'entoure d'une équipe de campagne dont il choisit les membres parmi des professionnels de sa connaissance. Sa liste obtient plus de 6% des suffrages exprimés et devance la liste du PCF, celles de l'UDI et de Lutte ouvrière. En position de négocier pour le 2eme tour, il refuse toute tractation expliquant qu'il ne veut pas de tambouille politicienne, ni avec la droite, ni avec une liste de tendance communautariste, ni avec le PS. De ce fait il ne se présente pas au 2eme tour, la loi ne lui permettant pas de le faire malgré le score de sa liste "Creil-Avenir"
Dans les mois qui vont suivre il soutiendra Jean-Luc Mélenchon et la FI. Cependant il constate que ce mouvement demeure dans une pratique politicienne et électoraliste et n'a rien à voir avec une organisation marxiste d'organisation des travailleurs et du peuple pour engager un travail révolutionnaire.
Il décide après 2014 d'apporter sa contribution et sa réflexion à des questions relatives à la formation et à l'éducation populaire. A partir de mai 2014, tout en restant professeur des écoles, il est nommé Directeur de l'Institut Supérieur des Élus, organisme de formation pour élus des collectivités. Il fait la promotion d'une quarantaine de formations dans cet organisme qui se déclare indépendant des partis politiques et qui est animé par une équipe d'experts et d'universitaires de toutes tendances. Il crée une formation qui connaît alors un certain succès et qui est dispensée auprès de plus de 600 élus des collectivités intitulée "Optimiser le travail de l'équipe municipale".et anime des formations en management et en communication.
En 2019, il se prononce contre la répression exercée par le pouvoir sur le "mouvement des Gilets Jaunes" qu'il soutient dès le début en novembre 2018 tout en cernant les limites politiques. Il reste critique vis à vis de la gauche radicale dont les insoumis qu'il estime insuffisamment à l'écoute des gens et de ne pas prendre la mesure de leur propre discours sur la nécessité d'une pratique politique qui puisse révolutionner la démocratie et rompre avec la domination capitaliste. Quant au PCF il lui reproche d'avoir abandonné un travail militant de formation politique des travailleurs qui était la tradition d'éducation populaire ancrée dans les entreprises et les quartiers avec l'existence primordiale des cellules. Toutefois aux élections européennes, il appelle à voter pour Ian Brossat, le candidat du PCF, et en novembre 2020, à la faveur des décisions du congrès de 2018 et des positions adoptées par le nouveau secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, il décide de reprendre sa carte au PCF et de militer dans la section d'Albi, ville où il demeure. Conforté par le développement de la ligne décidée par la majorité des communistes, il s’engage de plus en plus dans l’action du PCF dont il estime retrouver les fondamentaux que l’équipe de Robert Hue avait abandonnés. Il est élu secrétaire de la section du PCF de l’Albigeois à l’automne 2023.
Jean-Paul Legrand est titulaire d'un diplôme supérieur en communication et économie sociale.