La semaine dernière le président vénézuélien, Hugo Chávez, a dénoncé l'existence d'un plan
d'agression des Etats-Unis consistant à camoufler des avions F16 de l'armée US sous les couleurs et les insignes du Venezuela pour simuler une rébellion
militaire.
Chavez a expliqué que ce projet de la maison Blanche visait en lien avec les opposants
pro-yankees à préparer un nouveau coup d'Etat contre le pouvoir démocratiquement élu du Vénézuéla. Rappelons qu'en 2002, le patronat, la grande bourgeoisie et quelques responsables de
l'armée et des médias, utilisant une manipulation médiatique montée de toute pièce par les télévisons privées, avaient arrêté le Président Chavez et annoncé sa destitution, mais que ce coup
d'Etat avait échoué grâce à une formidable mobilisation populaire qui a permis au Président légitime d'être libéré et de retrouver ses responsabilités à la tête du pays.
Ces derniers jours, le peuple s'est de nouveau mobilisé notamment à l'occasion d'un immense meeting où le leader de la révolution a pris
la parole. Chavez avec l'ardeur et l'enthousisasme qu'on lui connaît a été très offensif pour dénoncer l'impérialisme. Il a rappelé que le 11 septembre 1973, les Etats-Unis avaient organisé avec
les putchistes chiliens le coup d'etat criminel contre le président élu Salvador Allende. Il a expliqué que le socialisme c'était la construction de la paix mais que plus de 30 ans après le
Chili, la leçon avait été retenue, que cette fois-ci les Etats-Unis ne devaient pas s'aviser à toucher au Venezuela, sous peine d'une riposte militaire et populaire.
Hugo Chávez a par ailleurs affirmé qu’il apporterait le
soutien militaire du Vénézuéla à la Bolivie d’Evo Morales si c’est nécessaire pour contrer une attaque du même genre en Bolivie.
Le gouvernement vénézuelien souhaite la paix, "mais nous ne sommes pas disposés à mourir comme
Bolivar à Santa Marta ou comme Allende à La Moneda (...) Si l’oligarchie et les pitiyankis, pilotés, financés et armé par l’empire, renversent un de nos gouvernements, nous aurons le feu vert pour toute opération, de n’importe quel type, destinée à restituer le pouvoir au peuple dans ces pays frères.
“Caballero (George Bush), occupez vous de vos oignons et laissez nous tranquille, peuples d’Amérique latine ! Laissez nous en paix
construire notre propre histoire, laissez nous en paix construire notre propre monde. Nous sommes nés pour être libres, pas pour être les laquais de l’impérialisme yanqui"