70 ans après le Front populaire, battre la droite sur tous les terrains, maintenant et demain

 Il faut aider, rassembler, ceux qui qui galèrent au quotidien, qui veulent être respectés et vivre mieux. Comment ? En faisant appel à leur responsabilité de citoyens, en favorisant en permanence leur intervention. C'est d'autant plus urgent que la politique de droite du gouvernement pèse durement sur les milieux populaires et impose de très graves reculs sociaux et démocratiques.  Un président de communauté, un maire, un conseil municipal, seuls, ne peuvent pas grand grand chose face à la complexité des problèmes posés à la société d'aujourd'hui. Je ne crois ni au grand soir, ni aux avant-gardes politiques. L'histoire nous a enseigné à quelles erreurs cela nous conduirait. Je crois à l'autogestion, à la démocratie participative. La lutte des classes aux XXIème siècle, c'est la lutte pour la démocratie partout, en toute circonstance parce que plus le capitalisme se développe et moins il supporte la démocratie : avec la force des citoyens, avec leur rassemblement, leur esprit critique, leur volonté de bâtir un projet qui réponde à leurs aspirations, avec leurs luttes, tous ensemble c'est ainsi que les solutions peuvent être construites.

70 ans parès le Front populaire, la gauche doit favoriser l'intervention des citoyens, leur redonner confiance et espoir. Le Non majoritaire au référendum sur la constitution européenne, la lutte victorieuse contre le CPE, ont montré que l'intervention populaire a formulé une  forte exigence anti-libérale. La gauche tout entière doit entendre ce message qui est une chance : il faut que la gauche avec toutes ses composantes se bouge. C'est avec les citoyens que les forces de gauche doivent élaborer un vrai programme anti-libéral.  Tous ceux qui se sentent concernés par ce défi doivent saisir cette chance. Il y a urgence.