Logique contre logique

Macron dialogue avec un agent hospitalier qui lui dit qu'il faut des moyens. Il répond qu'il faut payer la dette.L'agent lui rétorque qu'il y a de l'argent dans le pays. Macron lui répond que l'Etat n'a pas l'argent et donc qu'il faut payer la dette, sinon ce seront nos enfants qui la paieront plus tard. Macron est dans la logique de la santé comme une marchandise, il parle comme un financier pas comme un président qui défend son peuple et les services publics.     Il fait comme si l'économie ne pouvait être que capitaliste, que le travail ne devait être qu'une pénitence pour rembourser la dette. Mais l'agent hospitalier, hélas, ne lui conteste pas cette fable de la dette. Macron a gagné dans l'argumentation en faveur du capitalisme, dans sa logique. Or si on reste dans cette logique, le camp du travail perdra, il faut lutter pour imposer une autre vision du monde qui ne soit plus celle de l'accumulation de l'argent qui détruit tout :la planète, les hommes, le climat, les services publics et qui transforme tous les rapports sociaux en marchandises à rentabiliser . Oui la dette a été créée par le capital pour se faire créditer par le travail. C'est cela que le monde du travail doit remettre en cause. Il doit combattre l'absurdité pour des services publics de devenir des marchandises et de rembourser des dettes qui ont été créées volontairement  par les gouvernements successifs comme celle de la SNCF. Le mot d'ordre doit être "C'est aux capitalistes de payer la dette qu'ils ont créée pas aux salariés, pas au peuple". Le combat de ces dernières années doit prendre un tournant politique fort, il faut contester le capitalisme comme système qui bloque le développement du travail, qui l'affaiblit en permanence, qui prend en otage la classe laborieuse et l'accuse de tous les maux. La lutte de classes est en train de prendre une dimension nouvelle. Les travailleurs doivent s'armer théoriquement pour le combat de classe !