Des Creillois franchement anti-franchises
Au total , 204 Creillois ont signé en trois jours la pétition proposée par le PCF
Les militants du PCF de Creil étaient ce matin sur le marché de la Place Carnot comme chaque samedi. Ils ont recueilli en un peu plus d'une heure 101
signatures contre les franchises médicales.
Pour Jean-Paul Legrand, responsable du PCF," il y a un vrai courant populaire contre cette mesure, les gens ne sont pas dupes, beaucoup ont
compris qu'au delà du fait de payer davantage pour la santé, c'est tout le système de la protection sociale fondé sur la solidarité qui est remis en cause. L'idée que cette franchise est la
brèche pour aller vers une marchandisation de la santé, une individualisation de la couverture de soins par des assurances privées afin d'engraisser les multinationales est en
train de faire son chemin. J'ai entendu ce matin, plusieurs personnes qui m'ont dit : "Ils veulent nous faire un système à l'américaine ! " A chaque fois que nous avons
demandé aux gens si ils sont d'accord pour que les revenus du capital, les revenus spéculatifs soient taxés pour élargir la solidarité, à chaque fois cette proposition recueille un avis
favorable ou intéressé, même de personnes qui n'ont pas voté à gauche ! M. Sarkozy leur parlé de rupture avec le passé, mais c'est encore pire qu'hier. Les citoyens font le
constat qu'avec lui c'est toujours plus pour les plus riches et moins pour les autres et que son changement c'est celui d'une société de plus en plus égoïste, à l'américaine ! Les gens sont
fatigués des querelles de personnes, des gesticulations médiatiques des uns et des autres, ce qu'ils veulent ce sont des avancées concrètes dans leur vie.
La pétition en cours est un début de réponse aux députés de l'UMP qui s'apprêtent à enterriner une mesure inique et qui n'a pour seul but que de casser la
solidarité entre les citoyens pour livrer notre santé aux affairistes des assurances et des multinationales, en brisant cette formidable conquête qu'est la sécurité sociale instaurée
d'aillleurs, faut-il le rappeler, par un ministre communiste.