Les responsables socialistes de la Guadeloupe proposent
des primes de misère pour briser la grève
Victorin Lurel, président (PS) du conseil régional de
Guadeloupe, et Jacques Gillot, président (app-PS) du conseil
général, ont appelé ce samedi à un "assouplissement" de la
grève générale pour que "le pays vive plus normalement",
lors d'une conférence de presse à Pointe-à-Pitre.
"Nous demandons un assouplissement de la grève générale pour
que le pays vive plus normalement", que les enfants
"puissent aller à l'école, que les Guadeloupéens puissent se
déplacer et permettre la libre activité des entreprises qui
le souhaitent", a déclaré Victorin Lurel au nom des deux élus.
Alors que l'île est paralysée depuis le 20 janvier, les deux
élus ont proposé une nouvelle mesure, l'octroi "jusqu'en
mai, peut-être en juin", d'une "prime salariale" de 100
euros mensuels (50 pour chaque collectivité) à tous les
salariés touchant moins de 1,4 fois le smic. Ils ont estimé
que cette mesure pourrait concerner de 37.000 à 40.000
bénéficiaires.
Ces primes ne seraient pas financées par le patronat mais
par la fiscalité ! Ce sont les capitalistes qu'il faut faire payer,
pas les contribuables messieurs !
Le mouvement populaire en Guadeloupe est une lutte contre
l'exploitation. Les manoeuvres des politiciens pour sauver
un système inique semblent ne pas fonctionner.
Apprenez Messieurs que la conscience et la dignité n'ont
pas de prix ! Vive la lutte de nos frères guadeloupéens !!! Organisons la
solidarité politique contre l'exploitation avec le mouvement populaire
guadeloupéen, mettons en échec toute tentative de répression contre
ce mouvement exemplaire.