Politique, culture, éducation, formation pour un monde en mouvement et particulièrement informations sur la Chine - blog créé le 10 mai 2006
9 Mars 2009
Il fallait s'y attendre, la bourgeoisie française ne supporte pas les défaites et elle manifeste sa haine de classe aussitôt qu'elle subit de premiers reculs. Car
la lutte des Guadeloupéens a fait reculer les patrons et la droite et ce n'est qu'un début. Alors pour essayer de salir le leader du mouvement LKP, Elie Domota, une procédure à son
encontre a été décidée pour, tenez-vous bien, "haine raciale" ! Les propos d'Elie Domota sur Télé Guadeloupe n'ont rien d'incitation à la haine raciale. Elie Domota avait mis en garde
les patrons jeudi dernier sur une chaîne de télévision : "Soit ils appliquent l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe... Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage"
a dit le syndicaliste.
Justement Domota a mis en relief la situation actuelle, profondément discriminatoire à l'égard des Guadeloupéens et il a rappelé l'histoire si douloureuse. Cette fois-ci pas question que les
engagements ne soient pas tenus, c'est le sens de ses propos. En démocratie lorsque l'Etat garantit des accords, il lui appartient de les faire respecter, sinon il prend le risque de nouveaux
affrontements. Il ne s'agit pas de haine raciale, mais de lutte de classes. On peut être blanc, noir, jaune et se trouver dans chacun des camps. Ce n'est pas une histoire de couleur de peau,
c'est l'histoire tout simplement ! Et oui il est temps que les patrons comprennent qu'ils ne sont plus les maîtres et qu'ils le seront de moins en moins. La révolution commence. En
Guadeloupe les premiers signaux se sont allumés !
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