LA LUTTE DES CLASSES

LA LUTTE DES CLASSES N’EST PAS UNE PROMENADE SEREINE

Les politiciens qui disent que sera facile la transformation de la société pour en finir avec le capitalisme et que pour cela il suffirait de s’unir dans le but électoral de voter pour un tribun, sont des bonimenteurs. Il y en a même qui nous font miroiter  que « le communisme est déjà-là ». Ce sont les mêmes qui voulaient saborder le PC pour nous aligner derrière un chef démagogue au discours révolutionnaire mais aux actes populistes et anti-démocratiques.

Pas de démagogie : les jours heureux ne seront possibles que par le combat et l’unité du peuple, par des luttes massives rassemblant majoritairement et consciemment toutes les classes non capitalistes du pays. Pour que ces classes travailleuses s’emparent de l’Etat à tous les niveaux et en chassent par la démocratie, par les luttes, par la loi et le droit,  les milliardaires et leurs commis. 

Il y a encore beaucoup de travail et tous ceux qui nous racontent que la société sans classe qu’est le communisme est déjà-là nous prennent pour des demeurés ou plutôt c’est que leur communisme est un aménagement du capitalisme comme le prévoit le programme social-démocrate de Mélenchon. 

Il n’y aura plus de « voie intermédiaire » qui pendant 50 ans fut celle de la social-démocratie, tout simplement parce que le grand capitalisme est aux abois au niveau mondial du fait de la baisse de son taux de profit et qu’il n’a comme solution que la guerre, la surexploitation et les pénuries. 

La vie du prolétariat, c’est à dire de toutes les classes non capitalistes est du coté de ses luttes pour la démocratie et la conquête de l’Etat, car il n’a  pas le choix face à ses souffrances, sa paupérisation et la violence de l’exploitation. Ce combat-là n’est que le tout début du long chemin vers le communisme.