Installation du nouveau conseil municipal de Creil

«J’AI MONTÉ les marches de l’escabeau une à une. » Elu comme simple conseiller municipal depuis 1983, Jean-Claude Villemain (PS) est arrivé au faîte de l’échelle politique locale. Hier soir, il a été élu maire. Il succède à Christian Grimbert. Le nouveau premier magistrat a étoffé sa garde rapprochée, puisque onze adjoints au lieu de neuf constituent le futur conseil municipal. Nicole Capon, première adjointe, se charge de la solidarité et la santé et chapeaute l’ensemble des services ; ensuite Danièle Carlier s’occupera de la citoyenneté et du bien-vivre ensemble. Une attribution pas très éloignée de son mandat sortant où elle veillait sur le renforcement de la participation et l’écoute des citoyens. Deux femmes pour mettre de l’huile dans le lien social.
Les hommes se voient attribuer des postes plus classiques. En troisième position, Eric Montes (PRG) devient Monsieur Développement économique, Emploi et Commerce. Jean-Paul Legrand (PC) hérite d’un portefeuille stratégique à Creil et très bien placé dans la hiérarchie municipale : la politique du logement et l’urbanisme. Gallia Basmaison se retrouve apparentée PRG et se penchera sur l’épanouissement citoyen, la culture et le sport. Alors que dans le précédent mandat elle était en charge de l’enfance.
Les finances et les budgets annexes échoient à Hassan Bouaddi, premier élu de la « diversité » à occuper un mandat important. Jean-Claude Cabaret, élu sortant, troque le sport pour le patrimoine et les travaux ; Méral Jajan se charge de la jeunesse, Fadhila Kezzoul (PC) de l’enfance ; Habib Abba-Sidick (PC) de la voirie et l’environnement.
A noter la délégation taillée sur mesure du conseiller municipal Roland Szpirko (Lutte ouvrière) : la défense des services publics.
Et où est passée la sécurité, attribution naguère de Gilles Seguin ? C’est le maire en personne qui y veillera. « Je ne serai pas un maire shérif mais je veux donner aux Creillois le signe que les décisions seront prises au plus haut de la hiérarchie.
» Dans l’opposition, Isabelle Maupin (Les Verts) a dénoncé«un attelage improbable entre le PS, le PC et Lutte ouvrière. »